Ici, nous examinerons plus en profondeur les expériences de ceux qui ont reçu 1 000 FairCoin dans la première partie de la Campagne de Don FairCoop, afin de mieux contextualiser les informations quantitatives détaillées dans notre post précédent et de mettre fin à la partie promotionnelle de cette phase de la campagne. Vous pouvez vous inspirer des bonnes idées et de l'énergie de certains groupes, en voyant comment les dons de FairCoop les ont aidés. Nous voulons aussi apprendre des expériences passées pour renforcer nos relations avec les groupes à but non lucratif avec lesquels nous collaborons.
Nous avons donc demandé à certains des 62 collectifs qui ont reçu des dons de nous parler de leurs expériences, et c'est la rétroaction que nous avons reçue :
La première réaction nous a surpris : une coopérative écologique qui cultive de la nourriture et achète des produits d'autres agriculteurs pour leur magasin a décidé d'opposer son veto à l'utilisation de FairCoin après avoir reçu le don (peut-être surprenant parce qu'ils ont aussi leur propre monnaie locale). Le nœud local le plus proche essaie de trouver la raison de cette décision et, si la coopérative veut toujours rester fidèle à sa décision, elle essaiera de récupérer ces FairCoin, afin qu'elles puissent être ramenées dans l'écosystème.
Des collectifs comme la P2P Foundation et Convivir para papar économisent l'argent jusqu'à ce qu'ils aient de meilleures idées sur la façon de le dépenser. Bien que le but idéal soit de pouvoir faire circuler ces FairCoin, sauver le don jusqu'à ce que la chance se présente est aussi une bonne option. Pendant ce temps, la Cátedra Libre de las Nuevas Economías a déjà un projet d'achat d'un projecteur de film à partager avec leurs nombreux partenaires locaux.
Le Rebost Ca la Ganya, qui est un groupe de prosommateurs faisant partie du réseau écologique Ecoxarxa Safor-Valldigna (Safor-Valldigna), a utilisé le don d'une manière très productive, améliorant leur économie circulaire locale, achetant des boissons artisanales de Flor de Llibertat, ainsi que des chemises libertariennes artisanales de Samarrilleres. Ils sont également disposés à établir des échanges locaux réguliers en FairCoin pour les oranges, le vin et le fromage, entre autres produits.
Nous avons aussi l'expérience de deux collectifs qui ont perdu leur FairCoin lorsque la police, lors d'une opération politiquement répressive, a confisqué leur équipement et les dispositifs physiques utilisés en renfort. Le montant total perdu dans leur portefeuille - environ 3 400 FairCoin - aurait pu être très utile pour atteindre leurs objectifs. Voici quelque chose que nous pouvons apprendre: soyez prudents! Si vous utilisez un portefeuille qui peut être sauvegardé dans un fichier, partagez ce fichier avec un partenaire ou, peut-être mieux, enregistrez-le dans un nuage sécurisé. La manière la plus simple pourrait être d'utiliser Electrum, donc la sauvegarde n'est qu'un groupe de 12 mots. Heureusement, dans ce cas, au moins les ordinateurs étaient cryptés, de sorte que la police n'a pas reçu d'argent et aucune information sensible.
Enfin, Morvedre en Transición ont échangé leur FairCoin avec leurs membres, et avec les euros qu'ils ont récoltés, ils ont acheté 44 plants d'avocatiers et une scie à élaguer, investissant dans l'autosuffisance de la coopérative agricole libertaire Frutopia. C'est bien!
Alors, pourquoi ne pas jeter un coup d'oeil à toutes les choses que vous pouvez acheter avec le FairCoin donné (https://market.fair.coop) ou penser à inviter de nouveaux fournisseurs potentiels pour en faire un projet collectif plus grand et meilleur? Les exigences de la nouvelle campagne signifient que nous resterons en contact plus étroit avec les collectifs qui reçoivent les dons, et dans le forum vous pouvez voir que nos nouveaux candidats à ce jour ont de très bonnes idées sur ce qu'il faut développer avec leur tout nouveau FairCoin. Aimeriez-vous être le prochain?